Lumières de l'islam

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Au nom de l’islam, des musulmans ont ravagé le monde pendant plus d’un millénaire, ruinant des civilisations brillantes au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique ; des peuples inventifs ont été anéantis ou abrutis par son idolâtrie imbécile et meurtrière ; l’Europe a été attaquée et ruinée pendant des siècles, ses hommes ont été soumis, torturés, mutilés et tués, ses femmes et ses enfants ont été violés et tués. Les peuples islamisés ont tiré leur prospérité du pillage et de l’asservissement des populations perses, indiennes, anatoliennes, européennes et africaines soumises par la force brutale puis retournèrent à leur sous-développement endémique après avoir épuisés leurs ressources. Faute de savoir prospérer sur leur travail et leur inventivité, ils poursuivirent pendant 1400 ans une traite négrière génocidaire que la colonisation européenne fera cesser. Les côtes nord-africaines auront été jusqu’au XIXe siècle des repaires de pirates et des comptoirs d’esclaves. Las, Louis XIV puis la jeune république américaine feront canonner Tripoli et Alger puis la France se résoudra pour son malheur à pacifier et à tenter de civiliser des populations jadis romanisées et christianisées végétant misérablement sous la colonisation arabe et l’occupation turque.

Après avoir fait régresser une grande partie de l’humanité, l’islam se propage depuis cinquante ans en Europe à la faveur d’une immigration massive. Tandis que des populations aliénées par son idéologie sectaire se refusent à reconnaitre leurs crimes, les Européens sont pris en otage, collectivement culpabilisés et exposés. Ceux qui tiennent les leviers du pouvoir politique, médiatique et académique favorisent délibérément l’islamisation de l’Europe. Depuis la faillite du projet communiste,  des intellectuels acquis à l’illusion universaliste et se revendiquant de la laïcité et de l’humanisme font l’apologie de l’islam et de sa diffusion en Europe. Ils sont à l’origine du mythe de « l’islam des Lumières » et de « l’âge d’or de l’islam » pour nier qu’il soit la cause du sous-développement endémique des sociétés musulmanes. Ils viennent au secours du récit islamique prétendant avoir révélé à l’humanité une science et une morale supérieure à ce qu’elle connaissait jusque-là. Hélas, Mahomet régna avec une brutalité extrême et ses successeurs imposèrent à son exemple une loi qui soumet par la violence la liberté de penser et d’agir.

Presque aucun des savants en terre musulmane n'était arabe ou véritablement musulman. Les chiffres dit « arabes » et le zéro en tant qu'outil mathématique sont des inventions indiennes. Si sous le règne des califes abbassides mutazilites, en particulier d’Al Mamoun au début du IXe siècle, une pensée rationnelle se développa, des érudits au sein des « maisons de la sagesse » traduisirent et commentèrent les classiques grecs de la tradition aristotélicienne à partir de sources perses et indiennes, ils furent en majorité perses, chrétiens ou juifs. Les savants d’origine musulmane qui développèrent une pensée scientifique furent tous critiques et finirent par être rejetés comme blasphémateurs ou apostats.
Al-Khawarizmi (780-850), généralement présenté comme le plus grand mathématicien arabo-musulman était perse d’Ouzbékistan. Le persan Al-Razi ou Rhazès (865-925), réputé le plus grand de tous les médecins et philosophes finit par considérer l’islam comme dangereux, il fut condamné pour blasphème et presque tous ses livres furent détruits. Al Farabi (872-950) grand philosophe inspiré par Aristote plaçait la raison au-dessus de la religion. Ibn Sina ou Avicenne (980-1037) médecin, philosophe et homme de science d’origine ouzbek plaçait la philosophie au-dessus de la théologie. Al Biruni (973-1048) d’origine andalouse père de l’Indologie et génie protéiforme soutenait que le Coran ne s’appliquait qu’à son domaine et ne devait pas interférer avec la science. Omar Khayyam (1048-1131) parmi les plus grands mathématiciens, astronomes et poètes était très critique vis-à-vis de l’islam. Ibn Rouchd ou Averroès (1126-1198) philosophe et homme de science qui fut jugé coupable d’hérésie et banni. Abu Kamil, était égyptien, tout comme l'astronome ibn Yūnus. L'alchimiste Jabir Ibn Hayyan, considéré comme un des pères de la chimie, était perse, de même que les astronomes Al-Marwazi, Al-Farghani, Al-Khujandi, Ibrahim ibn Sinan etʿAl-Sūfī, l'opticien Ibn-al-Haïtham, les scientifiques Al-Kindi, Al-Biruni et Rhazès. Le chirurgien Abu Al-Qasim était andalou, probablement d'origine berbère comme la majorité des colons musulmans de l'Espagne ; l'astronome et mathématicien Al-Battānī était anatolien, l'astronome et opticien Taqi al-Din est né en Syrie, a fait ses études en Égypte, et s'est ensuite installé, lui aussi, en Anatolie. Si l'islam avait suscité par lui-même des travaux et découvertes, le Hejaz aurait été un foyer de l'islam et les savants arabes seraient majoritaires.
S’il eut une certaine effervescence intellectuelle au sein de l’empire islamique, elle ne dura pas et fut contestée par les théologiens et le pouvoir et venait des apports de la pensée non musulmane. L’imam Ghazali (1058-1111) toujours considéré comme un des principaux penseurs musulmans condamna le recours au raisonnement scientifique et la compréhension des lois de la nature. Soutien du mouvement asharite fermé à la raison critique et attaché au littéralisme, Ghazali condamna les penseurs mutazilites. Les débats tournèrent à l’avantage d’une vision sacralisée des textes excluant le libre-arbitre. Lorsque les contradictions devinrent flagrantes entre la raison et l’islam, les docteurs de la loi soutenus par les califes interdirent toute réinterprétation: la porte de l’’ijtihad se referma. Un torrent de hadiths, supposés rapporter les dires et faits du prophète, écrits à la demande des califes, fixèrent définitivement la tradition et la jurisprudence de l’islam, une Sunna qui définit bien plus l’islam que les versets mélangés, contradictoires et confus du Coran. La société musulmane fut depuis lors régie par des lois enchainées à la tradition par les raisonnements analogiques.

Il est malhonnête de flatter l’islam pour la période mutazilite et d'invoquer le nom de savants qui dénoncèrent précisément la voie dans laquelle l’islam s’est engagé jusqu’à nos jours. Mais il est vrai que le principe de soumission est si cadenassé que toute critique et toute réinterprétation fait encourir à son auteur les risques d’une condamnation pour blasphème ou apostasie débouchant sur le bannissement social ou la mort. Dès le IXe siècle, des esprits éclairés s’étaient révoltés, ainsi Rhazès, Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi (864- 932) médecin, chimiste et philosophe platonicien perse écrivait : « Si on demande aux musulmans des preuves de leur religion, ils s’enflamment, se fâchent et deviennent furieux contre ceux qui les interrogent. Ils refusent les spéculations rationnelles et cherchent à tuer leurs contradicteurs. Avec ces gens-là, la vérité se tait et se cache. » Plus de mille ans plus tard, le constat n'a pas changé.

Pour diminuer le mérite de l’éveil de la pensée philosophique médiévale en Europe, des historiens ont crédité les Arabes d’avoir été les traducteurs des textes grecs en taisant le travail des monastères depuis le christianisme byzantin comme le révèle Sylvain Gouguenheim dans son ouvrage « Aristote au mont Saint-Michel : Les racines grecques de l'Europe chrétienne ». Ils ont tu la raison qui conduisit à ce que les penseurs qui tentèrent d’introduire la pensée aristotélicienne en terre d’islam furent marginalisés ou éliminés tandis qu’elle prospéra en Europe chrétienne. Ils ont glorifié la conquête musulmane de l’Espagne en inventant la légende dorée d’Al Andalus, celle d’une cohabitation pacifique avec les juifs et les chrétiens que l’universitaire espagnol et arabisant, Serafín Fanjul récuse dans son ouvrage « Al Andalous, l'invention d'un mythe : La réalité historique de l'Espagne des trois cultures ».
Toutes les civilisations que l’islam a dominé par la force lui étaient supérieures culturellement. Les civilisations asiatique, indienne, byzantine, égyptienne, berbère étaient plus riches que ce que les arabes islamisés leur imposèrent. Les empires islamiques se sont nourris de la science des peuples soumis jusqu’à les vider de leur substance, leur prospérité a naturellement déclinée lorsque leur expansion fut enfin stoppée. Les épisodes d’apparente prospérité ne durent rien à l’islam ni à l’arabité.
Les apologistes de l’islam passent sous silence la traite des Africains et des Européens comme l’infinie cruauté des tribus bédouines et des troupes turques en méprisant la mémoire des millions de leurs victimes. Cette vaste entreprise apologétique falsifie l’histoire pour exonérer les musulmans de leurs responsabilités historiques et taire la réalité de leur aliénation idéologique. S’ils invoquent le devoir de réparation et de charité vis-à-vis des musulmans, leurs mensonges les confortent dans le déni et le ressentiment, éloignant la possibilité d’une réconciliation et d’une émancipation.
La volonté de valoriser l’islam cache la conscience plus ou moins avouée de son invraisemblable archaïsme, le complexe de supériorité des Européens affleure derrière leur complaisance. Incroyants et relativistes n’osent pas lâcher contre l’islam les diatribes méprisantes qu’ils s’autorisent contre le catholicisme. Ils se plaisent à invoquer les « trois religions du Livre », les « trois monothéismes », les « trois révélations abrahamiques » pour taire leurs différences théologiques et morales radicales et rehausser le statut de l’islam. Dans ce registre, plusieurs amalgames fallacieux sont évoqués et détaillés dans l’ouvrage « Regards sur l’islam : confrontations », ils ont trait notamment à Marie et Jésus. La comparaison colportée par une partie du magistère de l’Église est mensongère : l’Évangile de Jésus-Christ inaugure plus de 700 ans avant l’avènement présumé de Mahomet une morale de l’amour qui n’a en rien infusé dans un islam marqué par le double héritage du dieu-Lune dans ce qu’il a de plus étranger à l’homme et du dieu abrahamique dans ce qu’il a de plus vengeur.

La pensée musulmane a sclérosé tous les domaines de l’activité sociale, scientifique et artistique des peuples qui s’y sont soumis. L’intelligence des hommes n’est pas en cause mais l’asservissement de leur raison. La pensée européenne nourrie de l’héritage grec, romain et chrétien a fait la démonstration d’un génie incomparable. Si la fierté qu’elle inspire n’autorise pas le mépris pour les autres, elle exige le respect. Hélas, la République renie son héritage et le dilapide. Si le processus n’est pas renversé, l’islam nourrira l’illusion d’un nouvel « âge d’or » sur la richesse des Européens, comme il l’a fait des autres peuples soumis, jusqu’à l’épuisement.

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