La logorrhée moralisatrice

La trahison des chefs
Tandis que l’essentiel du développement économique et social des populations algériennes et africaines dans leurs pays vient de l’héritage européen et qu’elles se précipitent en France pour bénéficier de sa générosité, le chef de l’État français Emmanuel Macron qualifie la colonisation de « crime contre l’humanité ». Trahissant le sacrifice du courage, de la sueur et du sang de millions d’Européens depuis plus de mille ans, Macron flatte les tyrans de populations soumises à des idéologies hors de toutes les catégories de la raison et de la morale et travaillées par un ressentiment haineux à l’endroit de ses compatriotes.
A-t-il existé dans l’histoire française un dirigeant qui ait montré plus de mépris et de malveillance pour les siens ? Celui qui milite pour une France multiculturelle pouvait-il mieux alimenter la haine des populations immigrées ? Quel étranger pourrait assimiler l’héritage d’un pays qui se qualifie lui-même de criminel ? La repentance aurait un sens si elle était réciproque en travaillant à la réconciliation des mémoires ; unilatérale, elle serait seulement anachronique et injuste mais elle fait pire en attisant la haine raciale et religieuses et en confortant les dénis et les mensonges sur l’histoire. Au détour, le mondialiste cosmopolite renie une période de l’histoire qui accéléra extraordinairement les échanges et fit accéder au pas de charge des population arriérées à la modernité. Hélas, Macron n’inaugure pas la première trahison du peuple français, beaucoup l’ont précédé dans cet exercice. Ici, nous citons ces infâmes.

L’anathème sur la haine

Le discours politique et médiatique qui prétend faire la chasse aux « discours de haine » pour préserver la paix sociale et promouvoir le « vivre-ensemble » cultive le déni de la réalité et inverse la charge de la responsabilité. Aujourd’hui, l’accusation met en cause les critiques portées contre l’islam, contre l’immigration de masse et contre les dérives sociétales. Elle censure les débats de fond sur ces sujets au prétexte de la tolérance et de la non-discrimination, deux références subjectives qui se prêtent à toutes les manipulations. Le raisonnement s’appuie sur une interprétation partisane des droits de l’homme et de l’histoire et sur le refus de la nature humaine et du plan divin mais aussi sur un moralisme qui prend la raison en otage. Il faut connaitre la nature idéologique de l’agenda mondialiste et cosmopolite pour s’en révolter.
La haine est un sentiment de détestation, d'hostilité ou d'exécration à l’égard d’autrui. Elle est condamnable lorsqu’elle conduit à des violences hors du contexte de légitime défense. Elle peut s’éprouver légitimement contre ceux qui ont attenté ou cherchent à attenter à notre existence ou à celles d’autrui. C’est l’évaluation des droits et des menaces qui permet de discerner sa légitimité.
Dans la plupart des cas, les Européens qui dénoncent l’islamisation et l’africanisation de l’Europe n’ont pas de haine contre les personnes mais protestent contre des décisions et des comportements menaçant leur intégrité physique et culturelle. Ils ont été contraints d’accepter des politiques qui se révèlent dangereusement hostiles à leur égard. Ils ne prêtent pas aux étrangers l’intention d’abandonner leurs convictions mais refuse de renier les leurs : ils n’ont pas de terres d’accueil. Leurs prédécesseurs n’ont pas seulement versé leur sang pour repousser des hommes armés mais surtout un ordre étranger. L’anathème qui leur est lancé est l’instrument d’une terreur intellectuelle qui vise à discréditer l’adversaire politique en le disqualifiant moralement pour ne pas affronter ses raisons.
La haine est d’abord dans le discours de l’islam dont les fondements sont contraires à toutes les catégories de la raison et de la morale de la civilisation européenne héritées de la raison grecque et de la morale chrétienne. Les références abondent. La haine est dans le discours des musulmans radicaux, modérés et libéraux qui travaillent chacun à leur manière à l’agenda suprématiste d’une idéologie totalitaire et sectaire qui nie le libre-arbitre et subordonne la morale à la soumission aux textes. Là encore, leurs déclarations les accablent. Ils en sont tout à la fois victimes et complices : leur aliénation est cadenassée par la damnation, le bannissement ou la mort. La haine fondamentale que porte l’islam contre ceux qui ne s’y soumettent pas fait couler le sang partout dans le monde depuis 1400 ans.
La haine est dans le comportement de populations immigrées qui cultivent le déni de leurs responsabilités et cherchent à imposer en Europe des cultures à l’origine de leur sous-développement et contraires aux valeurs européennes. Elle s’exprime dans leurs discours, dans leurs chansons et dans leur violence. Depuis leur irruption en masse, les sociétés occidentales s’ensauvagent et la sécurité des Européens est menacée.
La haine est dans l’agenda des idéologies universalistes échafaudées sur des illusions scientifiques et des délires philosophiques à l’origine de la terreur révolutionnaire, du nazisme, du communisme, du mondialisme et du progressisme. Chacune prétendant à sa manière fabriquer et soumettre un « homme nouveau » arraché à sa filiation et à son héritage, une humanité contrôlée et conditionnée. C’est le cauchemar orwellien, nécessairement totalitaire, hostile aux peuples européens et au christianisme, adversaire des nations et de la démocratie, partisan d’un gouvernement mondial.
La haine est dans la foule de leurs partisans, humanistes et libéraux qui consentent au sacrifice des leurs pour l’orgueil d’appartenir au camp du bien. Ceux-là cultivent la culpabilisation des leurs et le ressentiment haineux des étrangers. Ils pratiquent l’anathème contre leurs contradicteurs ; ils n’ont pas d’argument de raison mais des slogans. Ils sont au pouvoir et défendent leur monopole politique, médiatique, académique et économique. Capitalisme et islamisme les instrumentalisent. Leur sincérité n’est pas toujours en cause mais leur ignorance et leur lâcheté. Leur soumission n’épargnera pas à leurs enfants les conséquences funestes de leur trahison.

L’a-tolérance et le relativisme
La tolérance qui découle du relativisme moral n’est ni une vertu chrétienne, ni une vertu philosophique, il fallait que le progressisme l’érige en slogan pour servir son projet. Lui-même, bien évidement ne tolère aucune objection mais avance derrière l’argument pour désarmer les résistances. Jadis les « maisons de tolérance » soustrayait le libertinage au commerce public, désormais la tolérance s’expose publiquement. Le petit peuple s’en est très bien accommodé puis qu’il permet de justifier à peu près tout et son contraire ! Le féminisme défend le voilement et la soumission des femmes ; le laïciste défend le prosélytisme islamique dans l’espace public ; le défenseur des droits de l’homme soutient ceux qui les récusent ; l’universitaire défend une idéologie qui dénie la liberté intellectuelle et le débat historico-critique ; l’agnostique tolère une croyance qui le condamne à la damnation ; l’homosexuel renvoie dos-à-dos une religion qui le conjure à l’abstinence et celle qui réclame sa mise à mort ; le citoyen accueille l’étranger qui impose sa culture archaïque mais rejette le compatriote qui défend la culture nationale ; le journaliste défend une religion qui punit le blasphème et n’admet pas la liberté d’expression ; le républicain prétend que l’islam est compatible avec la république laïque tandis qu’aucun exemple n’existe et qu’il ignore tout de sa doctrine ; l’athée vomit le christianisme mais se montre indulgeant pour une loi qui prescrit sa mise à mort…

Au prétexte du bien

Le prétexte du bien peut engendrer le mal.
Les hommes de pouvoir sont parvenus à rallier une armée de gens désintéressés qui collaborent de bonne foi à leur projet. Simone Veil, ministre et parlementaire français, fit voter la dépénalisation de l’avortement pour les femmes en situation de détresse puis passa le reste de sa vie à déplorer qu’il soit devenu une méthode de contraception et à protester contre la dénaturation de la conception, de la filiation et du mariage ; elle exigea la généralisation du regroupement familial au nom des déportations de populations lors du dernier conflit mondial et favorisa la propagation de l’islam qui met en danger les populations européennes et notamment juives et chrétiennes et fait régresser la condition des femmes. Une foule de gens bien intentionnés travaille à la ruine des leurs. Il est vain de leur montrer les conséquences tragiques de leurs engagements, ils sont au-delà du réel mais militent pour des causes, des idéaux. Ne vous avisez pas à les contrarier, ils deviennent agressifs. Leur perception de la réalité s’ajuste à ce qu’ils en attendent et ils ont pour cela tout un arsenal d’arguments. L’utopie communiste est allée au bout de toutes les extrémités et aucun de ses échecs n’a suscité de remise en cause par ceux qui y croyaient. De la même façon, l’utopie mondialiste et multiculturaliste exerce une fascination si forte qu’aucune des conséquences désastreuses ne semblent pouvoir faire douter leurs partisans. La génération d’après-guerre qui enfin pouvait espérer ne pas vivre les tragédies que souffrir leurs prédécesseurs s’ingénie à ruiner l’avenir de leurs descendants. Et contrairement à tout ce qui s’était passé auparavant lorsque les rivalités de puissance conduisaient à la guerre, ils s’y engagent au nom de la paix et de la solidarité !
Les maîtres de ce monde ne peuvent agir seuls, ils ont besoin de mobiliser les masses à leur service. Ils y parviennent par la tyrannie idéologique mais plus subtilement en flattant la vanité des bons sentiments et le désir d’appartenir au camp du bien. Le messianisme détourne l’héritage chrétien : dans la République laïque, chacun veut appartenir au camp des saints ! L’argument de raison ne pèse rien devant celui du sentiment. La sacralisation de l’individu ferme les yeux sur les phénomènes collectifs. La morale individuelle ne conduit pas nécessairement au bien commun. Comme la charité, elle réclame le don de soi mais pas le sacrifice des autres et notamment des siens.
L’héritage ontologique qui a assuré la survie des communautés humaines au cours de l’évolution et de l’histoire est ignoré par vanité. L’Européen cherche son bonheur individuel mais n’a plus conscience de former civilisation et peuple. Il ne fait plus d’enfant mais les importe, demain, il les voudra sur-mesure, il ne se sent plus Français mais citoyen du monde, il prétend aimer les autres sur le mépris des siens, il a troqué la charité qui exige son sacrifice personnel pour la solidarité qui fait peser le coût de ses intentions sur les autres. Pour gagner la sainteté sociale et médiatique, il coure après toutes les causes à la mode ; c’est un fieffé salaud dans sa vie privée mais il prétend sauver l’humanité !

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