La résistance

La civilisation européenne est le fruit d’un héritage ancien, magnifique mais fragile. Les peuples européens sont enracinés dans une terre, ils ont assimilé la philosophie grecque, la discipline romaine et la révélation chrétienne après sa lente maturation dans les creusets mésopotamiens et égyptiens. Alors qu’elle est entrainée à sa ruine, des hommes et des femmes s’efforcent de la défendre et c’est à leur mobilisation que cet article appelle !

Face à cette conjuration générale, des hommes et des femmes se révoltent. Leur loyauté va à leur pays pas à un régime, à une civilisation pas à un parti. Ils n’ont pas d’idéologie mais des fidélités, ils perçoivent le réel. Ils comprennent que le discours sur le sens de l’histoire est un mensonge qui les mène à leur perte. La paix, la justice et l’égalité qu’on leur promet sont au prix de la soumission à deux ordres totalitaires : celui d’un progressisme deshumanisant et celui d’une secte planétaire qui soumet les peuples et les consciences. Ils sont partisans du progrès dans la fidélité, ils sont conservateurs et réformateurs. Ils se méfient des universalismes et des projets révolutionnaires. Ils respectent leur héritage ontologique et historique. Leur conscience écologique ne se tient pas aux végétaux et aux animaux. Ils aiment la diversité des cultures mais sont fidèles à la leur. Ils ne croient pas à l’utopie multiculturelle qui conduit à une société multi conflictuelle. Ils savent que le projet islamique détruira la civilisation européenne comme elle l’a fait des autres civilisations partout ailleurs dans le monde. Ils n’ont pas de haine pour les étrangers mais donnent la préférence aux leurs. Ils savent que les autres peuples font de même et ne partagent pas les délires de ceux qui les entrainent au renoncement. Ils découvrent que le projet progressiste complote à leur déracinement et à leur remplacement. Ils comprennent que les révolutions anthropologiques visent à briser leur cohésion pour les contrôler individuellement et les soumettre collectivement.

L’adversaire
Comme les musulmans défendent l’islam contre toute raison et toute morale au prétexte d’obéir à une loi, les partisans de l’agenda progressiste et mondialiste pourtant confrontés à ses conséquences funestes le défendent au prétexte du progrès. Les uns et les autres ne connaissent pas le doute, leurs raisonnements sont manichéens : chez les premiers tout se partage entre le pur et l’impur, le licite et l’illicite, les seconds décident ce qui est bien et ce qui est mal, pour les uns et les autres la vérité et le mensonge n’ont pas de réalité en soit mais au regard de leur idéologie. Alors qu’ils poursuivent des objectifs opposés, musulmans et laïcistes partagent une hostilité commune contre le catholicisme, tous refusent la réalité de l'Incarnation et le principe de la Rédemption, tous refusent l'Évangile et la morale naturelle, tous se soumettent à la loi pour mieux s'affranchir de leur conscience morale.