Invasion oubliée

Après s’être rendus maîtres de l’Espagne, les musulmans entrent en France pour la première fois en 714. Ils s’emparent de Narbonne en en font leur base pendant 40 ans pour lancer des attaques dans tout le pays. Ils pillent le Languedoc de 714 à 725, détruisent Nîmes et ravagent la rive droite du Rhône jusqu'à Sens. En 721, une armée de 100 000 hommes met le siège devant Toulouse défendue par Eudes, duc d'Aquitaine. Après six mois de siège, Eudes avec le renfort de troupes envoyées par Charles Martel réussit une sortie et écrase l'armée musulmane qui se replie en désordre sur l'Espagne en perdant 80 000 soldats. Mis en échec dans leur accès par l’est des Pyrénées, les musulmans reprennent leur offensive par l'ouest. 15 000 cavaliers détruisent Bordeaux puis les Pays de la Loire et mettent le siège devant Poitiers où ils sont arrêtés en 732 par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de la ville. Les survivants se dispersent en petites bandes et continuent à ravager l'Aquitaine avec le renfort de nouveaux soldats. Ces bandes ne sont éliminées qu'en 808 sous Charlemagne. À l'est, les ravages se poursuivent jusqu'à ce qu'en 737 Charles Martel lance une armée puissante qui reprend successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et met le siège devant Narbonne. Une attaque des Saxons sur le nord de la France l’oblige cependant à retirer ses troupes. Il faut attendre 759 pour que Pépin le Bref reprenne Narbonne et écrase définitivement les envahisseurs musulmans. Ces derniers se dispersent en petites bandes, comme à l'ouest, et continuent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés et les femmes pour les harems d'Afrique du Nord. La place forte des bandes est alors à Fraxinetum, actuel Garde-Freinet dans le massif des Maures. En 972, les bandes musulmanes capturent Mayeul, abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement est immense. Guillaume II, comte de Provence, passe neuf ans à encourager les Provençaux à la résistance puis à partir de 983 il engage une traque méthodique des bandes musulmanes. En 990, les dernières sont détruites : elles ont ravagé la France pendant deux siècles. La pression musulmane ne cesse pas pour autant, elle s'exerce pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer sur toutes les côtes de l’Europe méditerranéenne, de l’Espagne jusque dans les Balkans. Les hommes capturés sont castrés dans des camps de Corse notamment puis déportés dans les bagnes et les femmes rejoignent les harems pour être violées et engendrer des musulmans. Les repaires des pirates sont alors en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d'Espagne et celles de l'Afrique du Nord. Toulon est détruite en 1178 et 1197, sa population massacrée ou déportée, la ville laissée déserte. Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l'Italie et de la partie nord de l'Espagne, les attaques sur les terres françaises cessent enfin mais se poursuivent sur mer par la piraterie. Ce n'est qu'en 1830 que la France parvient enfin à détruire les bases des pirates musulmans en Algérie. Pour son malheur, la République comme l’Empire en Égypte croit pouvoir civiliser les populations pour les pacifier et sous-estime la nocivité de l’islam tandis qu’elle le croit semblable au christianisme qu’elle apostasie. Son ignorance et sa prétention lui sont fatales. Déjà le prix du sang versé est lourd.

Plus d'un millénaire s’est écoulé entre la première entrée en 714 et l'écrasement des pirates barbaresques en 1830. Aujourd'hui, les musulmans reviennent en masse par le biais d'une immigration de peuplement qui exploite les lois françaises, les avantages sociaux, l’agenda libéral-mondialiste et l’idéologie socialo-gauchiste... Bientôt ils seront assez nombreux pour prendre le pouvoir dans les villages, les banlieues, les villes, les régions, les pays d'Europe. Les modérés ne comptent pas ! Depuis les débuts de l’expansion de l’islam, les prétendus modérés sont toujours évincés par les radicaux et finissent par les suivre. Dans aucun des pays musulmans prétendument modérés les droits de l’homme ne sont appliqués, partout la charia impose plus ou moins sa tyrannie. Les musulmans s’efforcent désormais de faire de l’Europe un « Dar al Islam ». Les exactions contre les chrétiens partout en « terre d’islam » d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient, d'Indonésie ou d’Afrique noire laissent imaginer le sort funeste qui attend les Européens.

Si l’islamisme est le vrai visage de l’islam ce n’est pas parce que les populations musulmanes sont mauvaises mais parce que leurs cultures d’origine, indienne, perse, arabe ou berbère ont dû abandonner l’héritage de leurs sagesses millénaires après leur soumission à l’islam. L’islam, une idéologie politico-religieuse dont les références philosophiques et morales sont aux antipodes de l’héritage philosophique hellénique et de l’héritage moral chrétien. Si on n’ose confronter les différences par les textes doctrinaux, il suffit de comparer l’exemple de Mahomet à celui de Jésus. Si on s’accroche à l’illusion que l’islam peut rejoindre les standards de la civilisation européenne, il faut se rappeler que sa théologie s’est bâtie sur le rejet de la philosophie d’Aristote, il y a plus de mille ans. Lire : Regards sur l'islam

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