La rage égalitariste

L’égalitarisme est une rage française qui s’est propagée dans le monde entier. Elle a suscité plusieurs formes de socialisme dont Churchill disait qu’il était « une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. » Étonnamment, les crimes du communisme n’ont a pas guéri l’humanité de ses fondements. L’Europe de l’Ouest y a échappé mais en reste fascinée, l’égalitarisme n’en finit pas d’obséder les pensées et de gâter les réussites. Il se revendique au nom de la justice, plus subtilement au nom de l’équité. Les Américains ont exporté une forme encore plus virulente : la lutte contre les discriminations qui dérive de l’antiracisme. Il s’exprime dans le féminisme, un cas emblématique, et dans la cause de toutes les combinaisons sexuelles qui rassemblent toutes les lettres de l’alphabet !

Le féminisme
Parmi tous les peuples du monde et de l’histoire, la femme européenne était parvenue à gagner le statut le plus favorable. Il lui restait des droits à conquérir pour participer plus complétement à la vie politique, économique et sociale mais les féministes les réclamèrent au nom de l’égalité et la lutte contre « le système patriarcal ». Un demi-siècle plus tard, elles n’ont pas rendu les femmes ni plus libres, ni plus heureuses. Quelques bourgeoises réussissent à flamber pendant quelques années tandis que les Européennes sont devenues toutes plus astreintes à la séduction qu’elles n’avaient jamais été, tout en courant après la réussite professionnelle dans la précarité sociale, conjugale et familiale. Jamais les femmes européennes ne se sont autant plaintes, dévorées par la victimisation et la jalousie dans leur quête inaccessible de sécurité, d’égalité et d’amour. Aujourd’hui, il leur reste à faire le sacrifice de la maternité pour n’être plus qu’un objet sexuel et un outil de production. Une civilisation qui avait su discipliner l’appétit prédateur des hommes régresse tragiquement. Mais plus encore, l’injonction sociale culpabilise leur maternité au nom de l’égalité, de la performance au travail et au nom de l’écologie, pour réduire l’empreinte carbone ! En somme, l’idéal féministe rejoint l’homosexualité dans sa masculinité féminisée et stérile, entrainant le peuple européen à la disparition. Si la raison était au pouvoir, le seul raisonnement par l’absurde conclurait à l’abandon de ce délire suicidaire et contre-nature. Mais c’est sans compter sur l’aveuglement idéologique qu’autorise les dividendes de l’héritage. L’Europe est encore assez riche pour financer des milliers d’associations communautaristes qui multiplient les postes à responsabilité et entretiennent la division entre les citoyens.
Les féministes n’ont ni modèle ni limite mais des frustrations et des ressentiments. Elles suivent en cela le mouvement général d’une société devenue une arène où la compétition revendicative et victimaire est paroxysmique. Certaines ont cru défier le pouvoir mâle en revendiquant l’amour lesbien, le polyamour, la pornographie voire la prostitution sans comprendre qu’elles flattaient ses phantasmes les plus archaïques. Mais plus encore, contaminées comme d’autres par les illusions multiculturelles, elles se retrouvent aux côtés des partisans de la polygamie et du voilement islamique. Elles renient dans l’homme européen, l’enfant qu’elles ont élevé et avec d’autres illuminés s’efforcent de faire entrer en masse des hommes venus de cultures qui récusent toutes leurs revendications à la liberté. Comme le résume Michel Houellebecq : « l'immense travail de domestication accompli par les femmes au cours des millénaires précédents afin de réprimer les penchants primitifs de l'homme (violence, baise, ivrognerie, jeu) et d'en faire une créature à peu près susceptible d'une vie sociale s'est trouvé réduit à néant en l'espace d'une génération. » !

L’antiracisme


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